Le cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica Manetti), est une essence forestière endémique des hautes montagnes de l’Algérie et du Maroc. C’est une essence noble par excellence ; son histoire, son endémisme, son port majestueux et sa longévité sont les raisons de sa noblesse. Cette espèce occupe une place primordiale dans la forêt méditerranéenne et depuis longtemps présente un intérêt marquant en raison de ses nombreuses qualités forestières (faible inflammabilité, maintien d’un équilibre biologique, production ligneuse) et ornementale (son port esthétique).
Actuellement, l’aire de distribution naturelle de Cedrus atlantica M. est très morcelée. En Algérie, il est réparti sur des terrains de 30000 Ha de superficie, partagée entre les deux Atlas, Tellien et Saharien. Cette aire est en continuelle régression et le cèdre s’expose de plus en plus à des contraintes naturelles et anthropiques variées, cela le rend dans un état de dégradation plus ou moins avancée. Les conditions climatiques, les incendies et la surexploitation sont à l’origine de cette dégradation.
Actuellement, l’aire de distribution naturelle de Cedrus atlantica M. est très morcelée. En Algérie, il est réparti sur des terrains de 30000 Ha de superficie, partagée entre les deux Atlas, Tellien et Saharien. Cette aire est en continuelle régression et le cèdre s’expose de plus en plus à des contraintes naturelles et anthropiques variées, cela le rend dans un état de dégradation plus ou moins avancée. Les conditions climatiques, les incendies et la surexploitation sont à l’origine de cette dégradation.
Le dépérissement qui frappe fortement la cédraie de Belezma reflète bien la situation inquiétante de cette essence forestière. À cet égard, les cédraies continentales du Maroc et de l’Algérie font face au risque de disparition dans les prochaines années du fait du changement climatique. Afin de mieux protéger le cèdre, il est très utile d’avoir des connaissances approfondies sur son écologie, sa régénération et les facteurs influents sur sa croissance et son maintien. La forêt algérienne; Pinède, Subéraie ou Chênaie, fait face à de nombreuses contraintes, il est urgent de tout essayer pour la préserver et la protéger.
PRÉSIDENTE DU SÉMINAIRE: DR. NEFFAR FAHIMA